A. Ouélaa
Dans le conseil de l’Exécutif, tenu dernièrement qui a regroupé les chefs de daira, le P/APC, les directeurs et autres responsables, avec comme ordre du jour la consommation des crédits dans les PCD et le sectoriel, le wali est intervenu sur les retards dans le lancement ou l’achèvement de certaines opérations et projets aux entreprises, pour la plupart, de petites envergures et aux moyens limitées, qui seraient à l’origine de cette situation. Comme si, dirait-on, on ne peut pas être au four et au moulin, quand les capacités requises pour réaliser des projets dans les délais impartis, font défaut. Situation pour le moins incongrue dans la mesure où des entreprises n’ont même pas un projet sous la mains, alors que d’autres en ont à en donner.
S’agissant de la consommation des crédits, le wali a fait état, d’un taux de consommation de 86% pour les PCD, durant l’année 2018, soit 151 milliards de centimes sur les 187 affectés à ces opérations. Au total, 17 communes sur les 24 ont bien travaillé, selon le chef de l’Exécutif.
Dans les projets relevant du sectoriel, seulement 50% des crédits ont été consommés et la raison de ces retards est due à l’arrivée tardive de ces crédits. Pour les branchements électriques, le taux a atteint 80% sur 174 sites ruraux, soit 7.500 foyers. Concernant le raccordement au réseau du gaz de ville, le taux a atteint 65% et a concerné 5.000 foyers.